Un rucher, comme une ruche, est un accordéon ; il se plie et se déplie au cours de l’année et varie en nombre de ruches et en nombre d’éléments posés en hauteur. Ce modeste rucher est composé de ruches Voirnot dites divisibles en version 4×4 dans laquelle vu son format carré l'on peut mettre 9 ou 10 cadres en position bâtisses froides (à 90° par rapport à l’entrée) ou chaude (parallèles à l’entrée). C’est une ruche « à tout faire ».
Une ruche divisible possède l’énorme avantage de n’avoir qu’un type de cadre. En divisible il existe des Dadant, des Langstroth, des Voirnot, des Warré, des... WBC, des... enfin beaucoup ! Ce qui guide dans le choix c'est le pays où l'on est et la forme physique que l'on a et aussi que l'on aura... (il faut y penser !) Une ruche peut peser 100 Kg en 5 éléments par exemple et 20 Kg à bout de bras, c’est déjà bien lourd, à moins d’être une force de la nature... Un élément Voirnot divisible ou Dadant divisible pèse 18 Kg environ alors qu’un élément Langstroth, plein de miel pèse dans les 30 Kg...
La disposition des ruches sur une seule ligne n’est pas la meilleure car celles des extrémités profitent de l’apport des butineuses des autres ruches qui se trompent de porte. Celles du centre se dégarnissent un peu... les extêmes se fortifient. Elles y sont attirées soit par la loi du moindre effort ou par un défaut de leur système GPS. Bien qu’étrangères elles sont acceptées dans d’autres ruches car elles apportent des provisions et les gardiennes leur font bonne figure en cette occasion ! Cette disposition est donc un défaut qu’on peut toutefois tolérer ou mettre à profit en installant aux extrémités des jeunes essaims qui ont besoin d’être renfloués ou des ruches que l’on réserve à la production de miel en sections. Pour ma part j’ai choisi cette ordonnance car ainsi je peux faire passer la voiture derrière pour charger et m’éviter des tours, des contours et... de la fatigue !